Quand les artistes se réapproprient les œuvres classiques.
L'artiste Etienne Gros s'est amusé à reproduire le tableau de Gustave Courbet, L'origine du monde datant de 1866. Mais cette fois-ci, il s'est inspiré de fruits et légumes pour réaliser son œuvre. Postée sur Instagram, la publication a entraîné de nombreuses réactions. L'œuvre a réussi à traverser les pares-feux du réseau social connu pour masquer les publications représentants des nus.
Cette œuvre m'a fait penser à une petite anecdote issue du livre Gustav Klimt de Patrick Bade . On s’écarte un peu du sujet de la gastronomie :
"Les poils pubiens féminins étaient un des grands sujets tabous et irreprésentables du XIXème siècle et effectivement n’avaient pratiquement pas été représentés dans l’art occidental avant Klimt, sauf dans les œuvres pornographiques. […] Dès 1860, Courbet avait peint une vue en gros plan d’un sexe féminin non épilé, intitulée L’origine du monde, mais ce n’était que pour le plaisir d’un collectionneur turc d’art érotique et non pour une exposition publique. Après tout une vie d’étude de l’art occidental, l’historien et critique John Ruskin fut si surpris de découvrir lors de sa nuit de noces que les femmes ont également des poils pubiens qu’il fut incapable de consommer le mariage"
Cette anecdote est discutable mais je l'ai trouvé cocasse !
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