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Ingrid

Qui a inventé les bonbons ?

Dernière mise à jour : 26 nov.

Depuis quand ça existe les bonbons et qui devons-nous remercier pour cette chouette invention ?

L'histoire du bonbon remonte à l'époque égyptienne
Polina Tankilevitch - Pexels

Berlingot, réglisse, sucette, caramel ou pâte de fruits… Les bonbons semblent avoir toujours été présents dans nos vies et celles de nos ancêtres. Mais est-ce bien vrai ? Si aujourd’hui les bonbons Haribo dominent le marché, les friandises sucrées ont connu bien des formes et des goûts avant cela. Laissez-moi vous raconter l’histoire du bonbon !

 

Des bonbons faits de miel et de canne à sucre

« L’origine du sucre et du premier bonbon, ça vient de Mésopotamie. Ce sont les Égyptiens qui ont découvert qu’en mélangeant le jus de roseau (la canne à sucre) au miel, le miel figeait. On faisait des petites boules que l’on roulait dans des feuilles de papyrus et on avait toujours du miel dans la poche. C’est comme ça que sont nés les premiers bonbons », explique Jorge Marquèz, propriétaire de la boutique Le Bonbon au Palais, au micro de On Va Déguster.

 

En Inde aussi, on utilise la canne à sucre. Un amiral d’Alexandre le Grand la décrit comme « un roseau qui donne du miel sans l’entremise des abeilles ». C’est d’ailleurs le mot sanskrit « sarkara » qui donnera le terme « sucre ».

 

Il faut attendre le XIIe siècle pour que le sucre arrive en Occident. On parle alors de « sel sucré », mais il est alors considéré comme une épice et est vendu à prix d’or. D’autant que seuls les apothicaires ont le droit d’en faire le commerce afin d’user de ses supposées vertus médicinales.

 


Le bonbon devient source de plaisir

Au XVe siècle, un cuisinier a l’idée de rouler du gingembre, des pignons de pin ou de la cannelle dans du sucre et de les faire rissoler dans une poêle. À la Cour, on utilise ces « épices de chambres » pour digérer après des repas gargantuesques. « On pensait alors que le sucre soulageait les douleurs de poitrine et facilitait la digestion », explique Jamy Gourmand.

 

Mais soyons honnêtes, si on attribue alors aux bonbons des vertus médicales, on mange aussi par plaisir. D’ailleurs, c’est à ce moment-là que le mot « friandise » apparaît dans la langue française. Son étymologie en dit long : il vient du mot « frier » qui signifie « brûler d’envie ».


 

Le bonbon se démocratise

L’exportation et la culture de la canne à sucre aux Antilles et en Amérique du Sud permet avec le temps une production à grande échelle. Mais c’est surtout la découverte du sucre de betterave et l’industrialisation au XIXe siècle qui démocratisent les confiseries. Coquelicot de Nemours, berlingot de Carpentras, Chardon de Metz, bonbon des Vosges, calisson d’Aix… Chaque région fabrique sa spécialité locale.

 

Outre-Manche, les Anglais inventent la « lollipop » tandis que les États-Uniens mettent au point le chewing-gum et la barbe à papa. Mais c’est aux Allemands que l’on doit la dernière révolution du bonbon en 1922 : le bonbon Haribo ! Le nom HARIBO vient des deux premières lettres du prénom, du nom et de la ville du fondateur : Hans Riegel Bonn, ce qui donna Ha-Ri-Bo. Il se fait des bonbons gélifiés une spécialité, notamment avec sa première création le petit ourson en gelée. Pour la petite anecdote, il créa la fraise Tagada spécialement pour le marché français qui en est le plus gros consommateur !


 

Sources :

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