Au programme de votre prochaine soirée ? Le film « Les Saveurs du Palais » ! Un régal visuel qui vous invite au cœur des cuisines de l’Élysée.
Sorti en 2012, Les Saveurs du Palais figurait sur ma liste de films à voir (que vous pouvez trouver ici) depuis longtemps. Après avoir vu la bande annonce à plusieurs reprises, je me suis enfin décidée à le regarder espérant ne pas tomber sur un énième film gourmet sans scénario. Je vous le dis tout de suite, c’est un régal visuel, mais qu’en est-il de la trame de fond ? Voici mon verdict !
De quoi parle le film Les Saveurs du Palais ?
Hortense Laborie est une cuisinière réputée qui vit dans le Périgord. À sa grande surprise, le Président de la République la nomme responsable de ses repas personnels au Palais de l'Élysée. Malgré les jalousies des chefs de la cuisine centrale, Hortense s’impose avec son caractère bien trempé. L’authenticité de sa cuisine séduira rapidement le Président, mais dans les coulisses du pouvoir, les obstacles sont nombreux…
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Mon avis sur le film "Les Saveurs du Palais"
Ce que j’ai préféré dans ce film, c’est qu’il s’inspire de faits réels. En effet, Hortense Laborie n’est pas qu’un personnage de fiction, mais il retrace une partie de vie de Danièle Mazet-Delpeuch, qui servit François Mitterrand entre 1988 et 1990. Cuisinière autodidacte, elle fut l’une des premières à ouvrir une table d'hôtes en France et voyagea aux États-Unis pour donner des cours de cuisine françaises. C’est là qu’elle se lia d’amitié avec Joël Robuchon qui la recommanda par la suite au poste de cuisinière du président.
Le film suit donc son évolution, de sa ferme du Périgord, au 55 rue du Faubourg de Saint-Honoré en passant par son année sur une base scientifique en Antarctique sur laquelle elle se retira, son service à l’Élysée terminé.
- Nous allons commencer par une brouillade de cèpes au cerfeuil, suivi d'un chou farci au saumon d'Ecosse et carottes du Val-de-Loire. J'aime bien quand les choses viennent de quelque part.
- Et pour le dessert ?
- Un Saint Honoré, Jean-Marc.
Je dois l’avouer, bien que joué brillamment par Catherine Frot, le personnage principal ne m’est pas très sympathique. C’est une passionnée, cuisinière de haut-niveau, habituée des meilleurs produits, mais ce n’est pas un personnage auquel on s’attache. En revanche, Jean D’Omersson incarne un président chaleureux avec lequel on souhaiterait passer des heures. L’effet d’Ormesson j’imagine.
D’ailleurs, je vous préviens, le film n’a rien de politique. Si vous vous attendiez à en savoir plus sur les coulisses de ce lieu de pouvoir, vous allez être déçu(e). C’est un film léger, gentillet, dont l’action se situe en cuisine. Pour ma part, je trouve cela reposant.
Ce que je retiens de ce film, c’est la qualité des plans. Que j’ai eu faim ! Pendant 95 minutes, Christian Vincent, le réalisateur, met en avant l’art de vivre à la française à la perfection, on en salive tout du long.
Pour conclure, Les Saveurs du Palais n’est pas un film marquant, je ne crois pas que ce soit l’objectif, mais c’est la promesse d’un très bon moment. Je pense que tout passionné de recettes de terroir et de cuisine familière va apprécier cet éloge de la France.
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La bande annonce du film "Les Saveurs du Palais"
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