Fille de cuisinier et illustratrice gourmande, Céline Chaverot nous met en appétit avec ses illustrations de pâtisseries. Pavlova, Saint-Honoré, bûche de Noël… Sur Instagram, cette Lyonnaise ne s’arrête devant aucune gourmandise et ce, pour notre plus grand plaisir !
L’art en douceurs, c’est cette page Instagram que l’on découvre au hasard et sur laquelle on s’attarde, jusqu’au moment où l’on se rend compte qu’une heure est passée et que l’on irait bien, à notre tour, dévorer une pâtisserie. Cet esthétisme gourmand qui nous fait rêver, on le doit à l’illustratrice Céline Chaverot. Au menu : pâtisseries de chefs célèbres plus alléchantes les unes que les autres.
La rencontre de deux arts
Directrice d’une agence de communication pendant douze ans et désormais graphiste freelance depuis six ans, Céline s’amuse, en parallèle, à dessiner les pâtisseries qu’elle dévore. Une manière pour cette fille de cuisinier de lier ses deux arts préférés : le dessin et la pâtisserie. Aujourd’hui, ce passe-temps est devenu un travail-passion, pour son plus grand plaisir et étonnement.
À peine commencé, déjà freiné
Tout commence en novembre 2019. L’illustratrice lance un projet qu’elle mûrit depuis longtemps : partager ses créations avec d’autres gourmets. Elle ouvre alors discrètement un compte sur Instagram et poste régulièrement quelques-unes de ses illustrations. @l_art_en_douceurs est créé.
Mais confinement oblige, les projets sont en pause, seuls l’inspiration et le temps sont au rendez-vous. Terminé les dégustations et les rencontres avec les chefs. Pour sa plus grande frustration, Céline doit déjà freiner ce projet tout juste amorcé.
La découverte d’une vocation gourmande
Heureusement, sa rencontre avec Cyril Bosviel vient bousculer tout cela. En janvier 2020, le chef cuisinier de l’Institut restaurant à Bellecour lui propose de venir en brigade afin de voir de près la réalisation du Paris Brest façon choux du chef pâtissier Adrian Bouillin. « Tu viens, tu vois, tu dégustes, et si tu aimes, tu le dessines », lui dit-t-il. Une proposition qu’accepte d’emblée l’illustratrice.
Là-bas, dans le feu de l’action, Céline découvre sa vocation : observer, goûter, puis restituer l’expérience en une illustration. Cet échange de temps entre le chef et l’illustratrice, c’est ce qui lui permet de retranscrire tous les sens, le temps et les techniques utilisés pour la conception d’un mets. Comme le dit Céline, « on se rend compte de tout le travail, l’histoire du pâtissier et ses intentions ».
La route du succès et de la gourmandise
Les mois suivants, tout s’accélère, et une nouvelle collaboration lui est rapidement proposée. Dès mars, l’Institut Paul Bocuse l’invite à participer au projet « Les Éphémères ». Tous les mois, Benoit Charvet, le chef pâtissier du restaurant mythique, présente une pâtisserie en nombre limité à venir chercher sur place. Après avoir vu sur Instagram un dessin de cette tarte réalisé par Céline, le pâtissier la contacte et lui propose de participer au projet. C’est à elle de créer l’écrin dans lequel la tarte prendra place. Un honneur auquel ne s’attendait pas l’illustratrice. En deux jours seulement, les 500 pâtisseries sont vendues.
Aujourd’hui, Céline continue de voyager à travers la France pour collaborer avec des pâtissiers de talent. Spontanéité, passion et gourmandise, c’est ce qui la guide dans son parcours et son travail. Une manière pour elle de profiter de l’instant et de donner une note d’éternité aux créations gourmandes qu’elle savoure. Alors si ce n’est pas déjà fait, direction sa page Instagram. Le réalisme de ses dessins vous donnera envie de vous rendre à la première pâtisserie et de croquer à pleines dents dans un bon Paris-Brest.
Son premier coup de cœur gourmand : le Saint-Honoré de Sébastien Bouillet
La pâtisserie qui l’a marquée : le Paris Brest façon choux d’Adrian Bouillin « parce que c’est le projet qui a initié L’art en douceur »
Elle ne s’en lasse pas : la tarte aux figues de Matthieu Carlin et la tarte à la praline de Benoît Charvet.
À lire aussi :
Retrouvez mon article sur Instagram !
Comments